« Continuer à évoluer »
Si chez les coureurs hommes, nous avons quelques références au niveau français, notamment les Alaphilippe, Bardet ou Bardil. Du coté féminin, le cyclisme est aussi en pleine évolution avec chaque année quelques teams qui se créent au niveau professionnel. C’est le cas de la Team St Michel Auber 93 qu’Alison Avoine a rejoint il y a quelques mois. Elle compte bien s’affirmer au plus haut niveau et pourquoi pas participer cet été au Tour de France Féminin qui serait une vraie consécration. A côté de cela, elle continue à suivre des études pour devenir plus tard Neuropsychologue. Il y a quelques jours, elle a accepté d’être la marraine du VC Solesmes qu’elle soutient et ne manquera pas de donner des conseils précieux
Le reporter de VELODOM l’a rencontré récemment afin de la connaitre un peu mieux et de connaitre les raisons de son choix de devenir marraine du VC Solesmes
D.Bertout : « Raconte nous un peu ton parcours vélo. Comment as-tu commencé et ton parcours jusqu’à ce jour »
A.Avoine : « . J’ai commencé le vélo à 14 ans, je m’entraînais aux cross de course à pied et je suis monté sur un vélo de cyclo-cross pour essayer. J’ai démarré les courses en cadette 1 au CC Cambrai. J’ai ensuite intégré la DN1 de l’UVCA Troyes en junior 2, à partir de ce moment, je n’ai plus fais que de la route et arrêté le cyclo-cross. Je suis arrivée à Saint-Michel-Auber93 cet hiver, au 1e janvier 2022, en signant mon premier contrat professionnel »
D.Bertout : « Quel est ton plus beau souvenir dans le vélo et à l’inverse ton plus mauvais ? »
A.Avoine : « Mon plus beau souvenir : le championnat de France de cyclo-cross 2016 en cadette 2 à Besançon où je termine 6e. Mon pire souvenir : le championnat de France route de Gray en 2020 en espoir 2 où j’ai fait toute la course en échappée pour me faire reprendre à 500m de la ligne. »
D.Bertout : « Tu as rejoint l’équipe professionnelle St Michel Auber 93, un accomplissement pour toi ?
A.Avoine : « Devenir pro était mon objectif depuis deux ans. Objectif qui s’est concrétisé cet hiver avec Auber et donc je suis ravie.
D.Bertout : « A côté de ça, tu fais encore des études, peux-tu nous en parler et qu’est-ce que tu aimerais faire plus tard ? »
A.Avoine : « Je suis en Master 1 de neuropsychologie clinique à l’université de Lille. Je passe la plus grande partie de mon temps entre le vélo et l’école, avec des périodes plus focalisées sur les objectifs sportifs et d’autres sur les objectifs scolaires. Pour le moment je vise un avenir professionnel en dehors du vélo, en tant que neuropsychologue sans dire que j’arrêterais le vélo mais il ne me permet pas de vivre pour le moment. »
D.Bertout : « Pour cette année, quelles sont tes ambitions sur le vélo, vas-tu faire le Tour de France Féminin ? »
A.Avoine : « Cette année, je suis là pour prendre le maximum d’expérience et aider l’équipe le plus possible étant donné que je suis l’une des plus jeunes de l’équipe et que c’est ma première année à ce niveau. J’avais pour principale ambition de participer à Paris-Roubaix et c’est chose faite. Concernant le Tour, je ne sais pas encore si je serais au départ mais comme tout le monde, bien évident, j’en ai l’envie. »
D.Bertout : « Vous êtes une famille de vélo, Kévin ton frère fais aussi du vélo à haut niveau, un mot sur lui »
A.Avoine : « C’est notamment grâce à mon frère que je fais du vélo, j’ai commencé avec lui, je passe une grande partie de mes entraînements avec lui. Même si on n’est pas tout le temps d’accord il est toujours de bons conseils et d’un soutien sans failles à mon égard. »
D.Bertout : « Tu as décidé d’être la marraine du VC Solesmes, pourquoi ce choix ? »
A.Avoine : « C’est un petit club local, j’ai moi-même démarré dans une structure similaire à celle-ci, je rêvais de grandir dans le sport, je suivais les professionnels de la région, ils étaient une sorte d’exemple. Si je peux permettre à des jeunes de rêver autant que je l’ai fait et leur apporter quelques conseils c’est avec plaisir. »
D.Bertout : « Quels sont tes souhaits pour l’avenir ? »
A.Avoine : « Mes souhaits pour l’avenir sont que le cyclisme féminin et que sport féminin de manière générale continuent d’évoluer comme ils le font depuis quelques années. Pour ma part, de continuer mon évolution de de voir jusqu’où je suis capable d’aller. »
Une compétitrice qui compte bien évoluait au plus haut niveau. A côté de cela, elle prépare une vie professionnelle en dehors du vélo. Nous l’a suivrons avec intérêt durant cette saison. Et ne manquera pas non plus d’apporter son soutien et ses conseils au VC Solesmes dont elle est devenue récemment la marraine.
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